Le décollage est le second temps de la valse, le premier étant le gonflage du parapente, c'est à dire la construction de l'aéronef.

Pour bien comprendre ces deux temps, il faut savoir que pour voler, il faut se déplacer de façon à ce que les forces engendrées par l'écoulement de l'air s'opposent au poids du pilote et du reste.

Un avion se met en branle grâce à ses moteurs. Lorsque la vitesse est suffisante, le pilote cabre l'avion, et les forces étant supérieures au poids, l'avion décolle. A une certaine altitude, le pilote change d'angle, réduit la vitesse, de façon à voler en palier.

Mais où est donc passé notre moteur ?

Notre moteur est notre poids. Il nous entraîne sur une trajectoire oblique. il faut donc trouver une butte avec une pente suffisante. Le pilote s'élance, le parapente prend forme, le pilote accélère pour atteindre la vitesse de vol, la pente devient plus raide, et hop, l'homme devient oiseau.

S'il y a un peu de vent, on économise sur la course à pied. S'il n'y a pas de vent, il faut être capable de courir comme un athlète car la vitesse de vol d'un parapente est de 30 km/h.

Les performances de notre engin sont mauvaises si on les compare à celles d'un deltaplane et surtout à celles d'un planeur, mais compare-t-on un VTT et un Formule 1 ?

Le parapente est un jouet utilisable sur des sites minables (de minus = petit). Si le site est très petit, le vol est très court, sauf si.