Le stage idéal se joue de la météo, l'ignore.

Le premier jour, le matin, je vous explique ce que vous allez réaliser, selon le Passeport de Vol Libre édité par la fédération. Je mets l'accent sur la réglementation qu'il est très important de connaître.

L'après midi, je vous présente un parapente, et je détermine le modèle qui vous va selon vos couleurs préférées. Je vous fais un topo sur son maniement, à force de vidéos, et je vous raconte les débuts de l'activité. Vous faites une sieste à un moment.

A 18H30, vous êtes libérés pour l'apéro.

Le second jour, je sors les sellettes. Chacun essaye les différents modèles afin de déterminer celle qui lui va le mieux. On effectue quelques réglages d'assise, et je vous explique le pilotage.

L'après midi, j'explique ce qu'est voler. C'est assez compliqué. Il faut l'après midi.

A 18H30, vous êtes libérés pour l'apéro.

Le troisième jour est consacré à l'aérologie. Il faut un rappel des notions de base avant de rentrer dans le sujet. Vous sortez avec un niveau docteur en mécanique des fluides qui vous permettra d'évoluer dans votre métier.

A 18H30, vous êtes libérés pour l'apéro.

Le quatrième jour, c'est repos. Le RDV du matin n'est plus. On tente une sortie à l'extérieur en début d'après midi. C'est tant pis pour la sieste. Un pilote présent explique que le matin, c'était bien.

A 18H30, vous êtes libérés pour l'apéro.

Le dernier jour, c'est RDV à 8 heures sur le terrain. Il y a du brouillard, on attend jusqu'à 10 heures. Certains ont froid, on va au bistrot prendre un chocolat chaud.

L'après midi, les pilotes aguerris volent. C'est un peu fort. On retourne en salle faire un point. Certains qui ont déjà suivi un stage racontent que parfois, les débutants réussissent à faire un vol.

La réalité.

Vous tombez une mauvaise semaine. C'est volable dès le premier moment. Vous vous retrouvez en l'air sans savoir ce qui vous arrive. Il y a heureusement la VHF sur l'épaule.

Les cours théoriques sont axés sur l'essentiel. Vous comprenez car c'est basique. Vous rigolez car je me moque de PPM qui signe les documents fédéraux pourtant très jolis.

On tente de gonfler une voile archaïque dans un champ. On n'arrive à rien, mais finalement, on comprend que ça sert plus à l'atterro qu'au décollage qui est géré par le moniteur.

Vous vous retrouvez en l'air à nouveau et vous y restez quelques minutes. Vous comprenez que c'est exceptionnel en écoutant les pilotes de passage qui ont été formés à la montagne et qui demandent si c'est un stage perf.

Le matériel.

Le parc matériel de l'école est constitué de voiles équipées de sellettes et de secours légers. Chacun trouvera chaussure à son pied, du plus léger (à partir de 40 kg) jusqu'au plus lourd (max 100 kg).

Je ne détaille pas, vous n'y connaissez encore rien.

Vous trouverez des détails sur ma page matos. 

Les sites.

Je pourrais, comme les autres écoles, mettre sur mon site web (violon et pipeau) des photos de pilotes évoluant sur les sites de coin, mais la réalité est qu'un débutant ne vole qu'au Ménez-Hom, et qu'au mieux, un élève qui se débrouille volera à Kervijen (vent de sud), éventuellement à Tréfeuntec (brise d'ouest) et plus rarement à Caméros selon la marée et le vent d'ouest, et encore plus rarement au Belvédère de Rosnoën (il faut savoir gérer sa voile au déco qui est étroit).