Caméros
Caméros

Le vol de pente consiste comme le nom l'indique à voler devant la pente, de façon à rester en l'air.

Il faut savoir que la pente fait obstacle à l'air qui s'élève. La composante verticale du vent compense la descente du planeur à bretelle qui finalement descend peu, monte un peu, reste au même niveau, selon la pente et l'évolution de l'air.

Le mieux est que la pente évolue peu, soit prononcée comme ça l'est pour une falaise de bord de mer, et que le vent soit régulier, comme ça l'est en brise de mer.

A Tréfeuntec, c'est très facile. Le déco est facile, la prise en charge rapide. Mais ! Il y a des mais. La pente n'est pas formidable. On n'est pas très éloigné du sol, et surtout de l'eau qui ne se dégage jamais vraiment. Il faut donc éviter le plouf. Et comme c'est le site à soaring du secteur, avec Caméros, tout le monde y est. Il y a des avantages toutefois. On se pose presque où on veut, comme on veut.

Après le décollage, on vire plus ou moins rapidement d'un côté ou de l'autre. Si on s'avance, comme le font souvent ceux qui ont débuté à la montagne, on s'éloigne de l'ascendance, et on rejoint l'atterro.

Eh oui, la route n'est pas marquée.Il n"y a pas de couloir, de ligne blanche, et on n'est pas seul.

Au Ménez, il y a des avantages. Si on ne suit pas la route, la sanction n'est pas majeure. Si on s'éloigne, on descend vers la lande. si on se rapproche trop lorsque l'ascendance faiblit, on pique du nez dans la pente. Il y a rarement des bobos. et puis, comme ce n'est pas un bord de mer, il y a les thermiques qui passent de temps à autre, et surtout, il y a les soirées magiques de retour de nord. Là, on se gave jusqu'à la nuit.