Les sites thermiques ne sont pas les plus nombreux en Bretagne. Il y a le Ménez-Hom, le Belvédère et le Rosalc'h, les sites des Monts d'Arrée, les sites de treuil, et le site de Plouézec, bord de mer un brin particulier qui a vu s'extrairent des pilotes qui avaient du talent et de l'idée, et pour l'un maintenant, le record de Bretagne. Bravo.

Pour l'anecdote, le site des records de France n'est pas dans les Alpes. C'est un bord de Seine qui a permis à des pilotes d'exception d'aller à la Rochelle et ailleurs. Si si !

Pendant que les poulets grattent le sol, les aigles sont en l'air, à la chasse. Ce n'est pas à rester les fesses dans l'herbe que l'on trouvera le thermique.

Pour faire simple, un thermique, c'est de l'air chaud.

< https://meteofrance.com/comprendre-la-meteo/nuages/comment-se-forme-un-nuage >

Le soleil réchauffe le sol, les herbes, le blé jaune et sec. L'air se réchauffe et se dilate, est moins dense que l'air environnant, et il monte (Archimède).

Au début, et après aussi, on tombe sur un thermique. Au bout d'un moment, on se doute qu'il y a un nid et on va voir. Parfois, il y a la pompe à couillon qui est toujours là à une certaine heure.

Comme on monte avec l'air chaud, on y reste, c'est à dire qu'on va et qu'on vient (air connu), voire on fait un tour complet (un 360) de façon à bien center l'endroit. Le thermique peut plus ou moins fort, large, facile à travailler.

Au Ménez, certains ont dépassé les 2000 mètres allègrement, mais ce n'est pas autorisé. On ne doit pas aller au delà de 800 m. Qu'on se le dise, boudiou.

Avec le thermique, on voyage. Un jeu, au Ménez, est d'aller survoler l'Aulne. Ce n'est pas donné. Il parait plus facile d'aller se poser sur la côte sud, à 40 ou 50 km, en évitant l'aéroport de Quimper qui est de moins en moins fréquenté par les gros engins métalliques.Il faut éviter de s'avancer vers l'ouest car la zone devient interdite à quelques kilomètres.